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samedi 23 décembre 2023

AS VITA CLUB, le plan à court terme de nouveau président Amadou Diaby c'est de lourd.

𝗔𝗺𝗮𝗱𝗼𝘂 𝗗𝗶𝗮𝗯𝘆, 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝗼𝘆𝗲𝗻𝘀 𝘁𝘂𝗿𝗰𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗿𝗲𝗹𝗮𝗻𝗰𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗰𝗹𝘂𝗯 𝗸𝗶𝗻𝗼𝗶𝘀 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝗦 𝗩𝗶𝘁𝗮 𝗖𝗹𝘂𝗯.



𝗔𝗺𝗮𝗱𝗼𝘂 𝗗𝗶𝗮𝗯𝘆, l’ex-vice-président de la Fédération Guinéenne de football, né à Kinshasa, de mère congolaise, a été élu président de l’AS Vita Club par les supporters du club. 

Il arrive avec de gros moyens grâce à des 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗲𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 𝘁𝘂𝗿𝗰𝘀 pour permettre au 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿 𝗰𝗹𝘂𝗯 𝗱𝗲 𝗞𝗶𝗻𝘀𝗵𝗮𝘀𝗮 de rêver plus grand et concurrencer enfin le grand rival de Lubumbashi : le TP Mazembe. 


Entretien:

𝗝𝗼𝘂𝗿𝗻𝗮𝗹𝗶𝘀𝘁𝗲 : Amadou Diaby, comment passe-t-on d’ancien vice-président de la Fédération guinéenne de football à président d'un club congolais comme l'AS Vita ?

𝗔𝗗 : Il ne faut pas perdre de vue d’abord que je suis né à Kinshasa. Ma mère est congolaise, donc je ne suis pas la personne qui arrive comme un cheveu dans la soupe. Depuis mon plus jeune âge, je suis l’un des plus grands supporters de l’AS Vita club. Je me rappelle encore, au début des années 80 ou Vita faisait de très belles choses, et moi, j’étais ce gamin qui partait au stade Tata-Raphaël à Kinshasa pour voir les matches. Donc, c’est tout sauf un hasard aujourd’hui que je me retrouve à présider l’AS Vita. C’est d’abord 𝗺𝗼𝗻 𝗰𝗹𝘂𝗯 𝗱𝗲 𝗰œ𝘂𝗿. 


𝗔𝗗 : Pourquoi, je prends la présidence ? 

J'avais constaté que cette institution avait des difficultés, alors qu’il y a un potentiel énorme avec, par exemple, 15 millions de supporters. J’ai donc activé mes connections, et contacté des partenaires turcs qui travaillent dans la construction et qui font de très belles choses au niveau du Congo. C’est comme cela qu’ils sont venus avec moi pour rebâtir et relancer l’équipe.


𝗝𝗼𝘂𝗿𝗻𝗮𝗹𝗶𝘀𝘁𝗲 : Vous avez trouvé des partenaires turcs, on parle de gros moyens. À combien cela se chiffrent ces moyens qui vont être mis en place pour relancer l’AS Vita ?

𝗔𝗗 : Pour l'instant, on ne va pas dévoiler notre stratégie. Nous sommes en train de faire l'audit, nous avons presque recruté un entraîneur avec 𝗔𝗯𝗱𝗲𝘀𝗹𝗮𝗺 𝗢𝘂𝗮𝗱𝗱𝗼𝘂 (NDLR : ancien international marocain), nous avons discuté et je crois qu'il va s'engager avec nous. Ensuite, nous ferons l’audit sportif. Le projet est ambitieux : 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝗱𝗲́𝘃𝗲𝗹𝗼𝗽𝗽𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗰𝗹𝘂𝗯 𝗮̀ 𝗹’𝗲́𝗰𝗵𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲, 𝗹𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗳𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗮𝗹𝗶𝘀𝗲𝗿 𝗱𝘂𝗿𝗮𝗯𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁, 𝗱𝗼𝘁𝗲𝗿 𝗩𝗶𝘁𝗮 𝗱’𝘂𝗻 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗮𝗶𝗻 𝗱'𝗲𝗻𝘁𝗿𝗮𝗶̂𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗵𝗮𝘂𝘁 𝗻𝗶𝘃𝗲𝗮𝘂 𝗲𝘁 𝗺𝗲𝘁𝘁𝗿𝗲 𝗲𝗻 𝗽𝗹𝗮𝗰𝗲 𝘂𝗻 𝘀𝘁𝗮𝗱𝗲 𝘂𝗹𝘁𝗿𝗮𝗺𝗼𝗱𝗲𝗿𝗻𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝘂𝗻 𝗰𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻. Pendant ces deux prochaines années, on va faire de grandes choses.


𝗝𝗼𝘂𝗿𝗻𝗮𝗹𝗶𝘀𝘁𝗲 : Sportivement, c’est quoi l’objectif à court terme ?

𝗔𝗗 : C’est d'abord la Coupe du Congo, le championnat congolais, et puis se projeter vers la Ligue des champions. Vita est une équipe qui doit jouer toutes les saisons la Ligue des champions. C’est l’équipe phare de la capitale congolaise, ce n’est pas n’importe quelle équipe. Je rappelle que 𝗹’𝗔𝗦 𝗩𝗶𝘁𝗮, 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝟭𝟱 𝗺𝗶𝗹𝗹𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗱𝗲 𝘀𝘂𝗽𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲𝗿𝘀, 𝗹’𝗲́𝗾𝘂𝗶𝘃𝗮𝗹𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗱𝗲𝘂𝘅 𝗽𝗮𝘆𝘀 𝗲𝗻 𝗔𝗳𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝗹’𝗢𝘂𝗲𝘀𝘁. Depuis que je suis arrivé, je sens un grand engouement dans le pays et 𝗹𝗲𝘀 𝘀𝘂𝗽𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲𝗿𝘀 𝗮𝘁𝘁𝗲𝗻𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗯𝗲𝗮𝘂𝗰𝗼𝘂𝗽 𝗱𝗲 𝗰𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁.


𝗝𝗼𝘂𝗿𝗻𝗮𝗹𝗶𝘀𝘁𝗲 : Votre ambition, et certainement celle de supporters, c’est de mettre fin à l'hégémonie de votre plus grand rival, le TP Mazembe ?

𝗔𝗗 : 𝗢𝗻 𝗻’𝗮 𝗽𝗮𝘀 𝗱𝗲 𝗿𝗶𝘃𝗮𝗹. Nous avons une équipe, Vita Club, qui a marqué l’histoire avec les 𝗞𝗶𝗯𝗼𝗻𝗴𝗲, 𝗠𝗮𝘆𝗮𝗻𝗴𝗮 𝗠𝗮𝗸𝘂, etc. L’AS Vita a eu un rayonnement international et a connu des difficultés par manque de moyens. Aujourd’hui, avec les moyens qui vont être mis en place, il n’y a pas de raison que Vita Club ne reprenne pas sa place en RD Congo et en Afrique.